Témoignages — 10 juillet 2017

Dropbox soutient le cinéma kényan

« Lorsque vous collaborez, vous vous ouvrez à de nouvelles idées. Et l’ouverture d’esprit est une qualité essentielle pour produire un film. C’est ce qui permet de créer de belles histoires. » – Mbithi Masya, directeur de Kati Kati.

Les meilleurs films ne sont pas tous produits à Hollywood.

Des productions britanniques, australiennes, françaises et canadiennes ont également reçu leur lot de distinctions cinématographiques au fil des ans. Mais aujourd’hui, c’est au tour du Kenya d’être sous le feu des projecteurs.

Comme nous avons pu le découvrir, c’est grâce à une détermination sans faille et une bonne dose de collaboration (rendue en grande partie possible par Dropbox) que le nouveau film kényan Kati Kati a pu voir le jour.

Le long-métrage, produit au Kenya et déjà récompensé, sera présenté ce soir pour la première fois à l’occasion du festival Film Africa de Londres. Né de la collaboration entre Ginger Ink, société de production basée à Nairobi, et One Fine Day Films, société de production fondée par le grand cinéaste allemand Tom Tykwer et sa femme Marie Steinmann-Tykwer, Kati Kati est également le premier film réalisé par Mbithi Masya.

En réalité, l’histoire autour du film pourrait elle-même faire l’objet d’un film.

Après avoir assisté à la « master class » de Tom Tykwer sur la production cinématographique au Kenya, dont l’objectif est d’aider les cinéastes africains à écrire et produire leurs propres histoires, Mbithi Masya a été contacté pour écrire le script de la dernière coproduction de Ginger Ink. Ayant également réussi à obtenir le poste de réalisateur du film, Mbithi Masya a eu trois mois pour rédiger le script, un mois pour rassembler une équipe de production, puis un ambitieux délai de deux semaines et demie pour tourner un film de 75 minutes, dans un seul et unique lieu.

Avec une équipe de production de 40 personnes au Kenya et une équipe de supervision en Allemagne, Mbithi Masya devait collaborer sur trois fuseaux horaires pour chapeauter le projet. La production promettait d’être mouvementée.

Nous avons rencontré Mbithi Masya pour la première fois au Festival international du film de Toronto. Le film Kati Kati y avait été présenté en avant-première mondiale dans le cadre du Dropbox Discovery Programme et avait reçu le très convoité Prix FIPRESCI (prix de la critique internationale). À la veille de la présentation du film au Royaume-Uni, nous avons de nouveau rencontré Mbithi Masya pour parler des défis qu’il a dû relever lors du tournage du film. Nous lui avons demandé quels conseils il donnerait aux futurs cinéastes et comment Dropbox l’a aidé à rester concentré sur ce qu’il fait de mieux : être créatif.

« Un film est, par essence, un support collaboratif, et les coproductions sont une preuve supplémentaire de ce qu’il est possible de faire au Kenya avec les bons soutiens, équipement et technologies », déclare Mbithi Masya. « Ces productions permettent aux futurs cinéastes kényans d’obtenir des budgets plus importants, de toucher un public international et, plus important encore, d’acquérir les compétences et l’expertise inhérentes au processus de production. »

Avec des équipes aussi dispersées, la décision fut prise de centraliser l’organisation via Dropbox.

« Nous avons compris très tôt l’importance de virtualiser la production. À un moment donné, j’ai dû partir un mois en Australie. Nous devions donc trouver une solution pour collaborer librement sur les documents. Par exemple, lors de la rédaction du script, l’équipe de supervision en Allemagne faisait le point avec nous, nous donnait des conseils et nous aidait à faire les choses du mieux possible. Comme vous pouvez l’imaginer, nous avons énormément retravaillé le script en cours de route, et c’est là que Dropbox nous a vraiment été utile, en particulier trois jours avant le début du tournage, lorsque nous avons dû réécrire les deux tiers du script ! »

« Grâce à Dropbox, nous avons vraiment pu nous concentrer sur l’aspect créatif du projet et garder une grande souplesse dans la rédaction du script », explique Mbithi Masya. « Quand on crée un film, on dépense beaucoup d’énergie à essayer de faire les choses efficacement. Si l’on dispose d’une solution qui permet de faire cela simplement, on a plus de temps pour faire le meilleur film possible. Ce type de technologie nous évite d’attendre l’avis des autres membres de l’équipe, et cela permet de stimuler le processus créatif. Pendant la réalisation d’un film, chaque seconde compte. »

Avec des présentations à Toronto, Copenhague, Londres ce soir, puis Johannesbourg, Édimbourg et Los Angeles au cours des prochaines semaines, Mbithi Masya est heureux que Kati Kati bénéficie de l’exposition qu’il mérite, car selon lui, « un film n’est terminé que lorsqu’il a pu être présenté au public ».

Et même si Mbithi Masya avoue qu’il préfèrerait avoir plus de temps pour ses prochaines productions, il reconnaît que le processus de collaboration a été excellent. « Je procèderai quasiment de la même manière la prochaine fois, et je ferai de nouveau appel à Dropbox. Lorsque vous collaborez, vous vous ouvrez à de nouvelles idées. Et l’ouverture d’esprit est une qualité essentielle pour produire un film. C’est ce qui permet de créer de belles histoires. »

 

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